I.
Gott erhalte Franz, den Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz!
Lange lebe Franz, der Kaiser,
In des Glückes hellstem Glanz!
Ihm erblühen Lorbeerreiser,
Wo er geht, zum Ehrenkranz!
|: Gott erhalte Franz, den Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz! :|
Laß von seiner Fahne Spitzen
Strahlen Sieg und Fruchtbarkeit!
Laß in seinem Rate Sitzen
Weisheit, Klugheit, Redlichkeit;
Und mit Seiner Hoheit Blitzen
Schalten nur Gerechtigkeit!
|: Gott erhalte Franz, den Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz! :|
Ströme deiner Gaben Fülle
Über ihn, sein Haus und Reich!
Brich der Bosheit Macht, enthülle
Jeden Schelm- und Bubenstreich!
Dein Gesetz sei stets sein Wille,
Dieser uns Gesetzen gleich.
|: Gott erhalte Franz, den Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz! :|
Froh erleb' er seiner Lande,
Seiner Völker höchsten Flor!
Seh' sie, Eins durch Bruderbande,
Ragen allen andern vor!
Und vernehm' noch an dem Rande
Später Gruft der Endkel Chor.
|: Gott erhalte Franz, den Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz! :|
II.
Gott erhalte Franz den Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz,
Hoch als Herrscher, hoch als Weiser,
Steht er in des Ruhmes Glanz;
Liebe windet Lorbeerreiser
Ihm zum ewig grünen Kranz.
|: Gott erhalte Franz den Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz! :|
Über blühende Gefilde
Reicht sein Scepter weit und breit;
Säulen seines Throns sind milde,
Biedersinn und Redlichkeit,
Und von seinem Wappenschilde
Strahlet die Gerechtigkeit.
|: Gott erhalte unsern Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz! :|
Sich mit Tugenden zu schmücken,
Achtet er der Sorgen werth,
Nicht um Völker zu erdrücken
Flammt in seiner Hand das Schwert:
Sie zu segnen, zu beglücken,
Ist der Preis, den er begehrt,
|: Gott erhalte unsern Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz! :|
Er zerbrach der Knechtschaft Bande,
Hob zur Freiheit uns empor!
Früh' erleb' er deutscher Lande,
Deutscher Völker höchsten Flor,
Und vernehme noch am Rande
Später Gruft der Enkel Chor:
|: Gott erhalte unsern Kaiser,
Unsern guten Kaiser Franz! :|
Land der Berge, Land am Strome,
Land der Äcker, Land der Dome,
Land der Hämmer, zukunftsreich.
Heimat, bist du großer Söhne,
Volk, begnadet für das Schöne,
Vielgerühmtes Österreich,
Vielgerühmtes Österreich.
Heiß umfehdet, wild umstritten,
Liegst dem Erdteil du inmitten,
Einem starken Herzen gleich.
Hast seit frühen Ahnentagen
Hoher Sendung Last getragen,
Vielgeprüftes Österreich,
Vielgeprüftes Österreich.
Mutig in die neuen Zeiten
Frei und gläubig sieh uns schreiten
Arbeitsfroh und hoffnungsreich.
Einig lass in Bruderchören,
Vaterland, dir Treue schwören,
Vielgeliebtes Österreich,
Vielgeliebtes Österreich.
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé!
Contre nous de la tyrannie,
L’étendard sanglant est levé,
L’étendard sanglant est levé,
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes!
Refrain:
Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons!
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons!
Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés?
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter!
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage!
Refrain
Quoi! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! Ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers!
Terrasseraient nos fiers guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées!
Refrain
Tremblez, tyrans et vous perfides
L’opprobe de tous les partis,
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix!
Vont enfin recevoir leur prix!
Tout est soldat pour vous combattre,
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tous prêts à se battre!
Refrain
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes,
A regret s’armant contre nous.
A regret s’armant contre nous.
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère!
Refrain
Amour Sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs!
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
Refrain
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leur vertus
Et la trace de leur vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre
Contre la férule humiliante il y a déjà mille ans,
La rapacité venue de loin les asservir il y a cent ans.
Contre la cynique malice métamorphosée
En néocolonialisme et ses petits servants locaux
Beaucoup flanchèrent et certains résistèrent.
Mais les échecs, les succès, la sueur, le sang
Ont fortifié notre peuple courageux et fertilisé sa lutte héroïque.
Refrain:
Et une seule nuit a rassemblée en elle
L'histoire de tout un peuple.
Et une seule nuit a déclenché sa marche triomphale
Vers l'horizon du bonheur.
Une seule nuit a réconcilié notre peuple
Avec tous les peuples du monde,
À la conquête de la liberté et du progrès
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !
Nourris à la source vive de la Révolution.
Les engagés volontaires de la liberté et de la paix
Dans l'énergie nocturne et salutaire du 4 août
N'avaient pas que les armes à la main, mais aussi et surtout
La flamme au cœur pour légitimement libérer
Le Faso à jamais des fers de tous ceux qui
Çà et, là en polluaient l'âme sacrée de l'indépendance, de la souveraineté.
Refrain
Et séant désormais en sa dignité recouvrée
L'amour et l'honneur en partage avec l'humanité,
Le peuple du Burkina chante un hymne à la victoire,
À la gloire du travail libérateur, émancipateur.
À bas l'exploitation de l'homme par l'homme !
Hé en avant pour le bonheur de tout homme,
Par tous les hommes aujourd'hui et demain, par tous les hommes ici et pour toujours !
Refrain
Révolution populaire notre sève nourricière.
Maternité immortelle du progrès à visage d'homme.
Foyer éternel de démocratie consensuelle,
Où enfin l'identité nationale a droit de cité,
Où pour toujours l'injustice perd ses quartiers,
Et où, des mains des bâtisseurs d'un monde radieux
Mûrissent partout les moissons de vœux patriotiques, brillent les soleils infinis de joie.